L'épopée atlante ((( Actualités atlantes - 2ème trimestre 2005 ))) |
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AVRIL 2005: Samedi 2 Avril sur FRANCE 5, un documentaire dans le cadre de l'émission "SUPERSCIENCE". (Série documentaire en 13 épisodes coproduite par Pioneer Productions / National Geographic Channel, en association avec Fremantlemedia Ltd. Episode de 50' écrit et réalisé par Simon Mansfield et Simon Gorst. Production de la série : Robert Strange. Production exécutive : Stuart Carter et Tom Caliandro. Direction de production : Kirstie McLure. Musique : Justin Nicholls. Traduction : Anne Kreis. Narration : Laurent Le Graët. Distribution : Fremantlemedia. 2004.) "Alors que le monde entier est encore sous le choc du tsunami submergeant l'Asie en décembre dernier, l'exploration du mythe de l'Atlantide prend un sens particulier. De toutes les légendes, rien n'est mieux partagé que celles des cités englouties. Au fil des siècles, chaque peuple a transmis, formé, déformé sa vision de cet empire anéanti, oublié au fond des eaux, depuis... onze mille ans. Inscrite dans l'inconscient comme un éden jamais atteint, la fameuse cité des Atlantes enflamme aujourd'hui encore les esprits. On la cherche, on la traque comme le plus insondable mystère. (...) Fondé sur des écrits qui remontent à trois siècles avant notre ère – le Timée de Platon – le film de Simon Gorst et Simon Mansfield cherche à distinguer la réalité de l'imaginaire, en revisitant quatre sites souvent proposés : Santorin, Malte, Cuba et les Bahamas. (...) Avec des ressorts narratifs originaux et des reconstitutions en 3D, certes souvent discutables, ce voyage onirique prouve que l'on peut marier pédagogie et divertissement. A grands renforts d'effets spéciaux, d'images réelles de tsunamis déferlants, d'éruptions volcaniques et de films d'archives, la scénarisation illustre les analyses d'experts – chercheurs, géologues ou écrivains – qui tentent de rassembler les pièces d'un puzzle chronologique et géologique, comme autant de preuves apportant de l'eau à l'Atlantide submergé. (...)" extrait d'un article de Véronique Boulinguez (Le Figaro) [02 avril 2005] Petite piqûre de rappel: notre intérêt pour les croiseurs extra-terrestres n'est pas du catastrophisme primaire mais est lié à la quasi certitude que c'est par l'impact d'un tel objet céleste (et ses conséquences directes) que l'Atlantide aurait pu être détruite. (Et même si l'on n'est pas persuadé de l'existence passée de l'Atlantide, la fréquence de ces "visites" a de quoi préoccuper...) L'astéroide 2004 FH, d'environ 30 mètres de diamètre, est passé à environ 43.000 km au-dessus de la surface de la Terre (soit environ 15 % de la distance Terre-Lune) . Le précédent record datait de quelques mois lorsque SQ222 était passé à 84.000 km de nous.
2004 MN 4 : Rendez-vous un Vendredi 13... C'est le Vendredi 13 Mai 2029 que nous avons rendez-vous avec l'irrésistible 2004 MN 4 au doux nom... Un joli caillou de 320 mètres de diamètre capable de dévaster une surface de la taille du Texas (ou de l'Europe occidentale...) ou de créer un gigantesque tsnami. La bonne nouvelle (pour un Vendredi 13...) c'est qu'il n'a que 1 "chance" sur 60 de dévaster notre planète! (Avec les calculs effectués 24 ans à l'avance, il doit nous passer à 30.000 km des moustaches... seulement...) (voir info complète sur http://science.nasa.gov/... ) Ulf Erlingsson et l'Atlantide en Irlande (suite)
Deux éléments géographiques sont retenus comme pertinents : les dimensions de l’île et l’existence de la plaine centrale entourée de montagnes. Il trouve également des correspondances dans l’archéologie irlandaise. Newgrange en particulier lui semble pouvoir être identifié au temple de Poséidon tandis que Knowth correspondrait à un second temple atlante.
Quelques détails plus précis: L’espace atlante : Dans le texte du Timée, la description de l’espace atlante semble correspondre à l’aire de répartition des monuments mégalithiques d’Europe et Afrique du nord. L’arrêt de leur construction (arrêt brutal, vers 2800 BC) peut être mis en relation avec une détérioration du climat. Les dimensions de l’Irlande : Les dimensions de l’Irlande (Longueur, largeur :490 km x 341.8 km) ont été converties en stades. Si en Grèce un stade vaut 600 pieds, en Egypte il vaut 400 coudées royales (une coudée vaut 1.5 pied.) En 1967, Alexander Thom étudiant les sites mégalithiques des îles britanniques a trouvé un dénominateur commun d’une valeur de 0.829 m. Il l’appela le « megalithic yard ». Considérant qu’un stade mesurait 200 yards la dimension du ‘stade mégalithique’ devait donc être de 166 m. Dans cette unité, les dimension de l’Irlande sont de 2950 stades m. par 2060 stades m., soit les dimensions données par Platon avec moins de 3% d’erreur. La plaine centrale : « Le centre de l'île est constitué de plaines. Les reliefs sont situés sur le pourtour. » (Encycl. Encarta). Toutes les descriptions du relief de l’Irlande correspondent à ce qui est dit de l’île d’Atlantide dans le Timée.
La mythologie irlandaise contient aussi des allusions à une terre des ancêtres qui fut engloutie par la montée des eaux et des mythes de cités englouties existent dans la plupart des régions d’Europe bordant l’Atlantique. (Même si ces mythes sont présents dans d’autres parties du monde, laissant penser que le phénomène d’élévation du niveau des océans après l’âge glaciaire a été global.) Cependant,
si l’Atlantide a sombré dans l’océan, l’Irlande
est toujours émergée, et donc pour cet aspect du récit,
le modèle est à chercher plus loin. Rappel: adresse du site de l'auteur http://www.atlantisinireland.com/. Commentaire de l'Épopée Atlante: L'Irlande a quand même du mal à répondre à l'ensemble des critères cités par Platon: par exemple, l'île décrite dans le Critias est plutôt "tropicale" et la relatice pauvreté du sol irlandais ne souffre pas la comparaison avec la richesse du sol atlante et de même, on chercherait en vain en Irlande les hautes montagnes réputées pour leur majesté dont nous parle le Critias. Cependant Ulf Erlingsson a l'intelligence de résoudre cette contradiction en considérant que Platon est Platon, i.e. un écrivain, un philosophe, et que son texte n'est pas destiné à concurrencer Hérodote -il n'est pas historien - mais à faire oeuvre pédagogique et philosophique (afin de morigéner Athènes). A partir de là il estime que Platon a "pioché" dans un corpus de traditions (déjà quelque peu déformées) ce dont il avait besoin pour sa démonstration, l' "arrangeant" quand cela lui était nécessaire. Le travail du chercheur doit donc être un travail de tri entre la tradition et l'apport strictement platonicien. Et ensuite à retrouver dans la tradition transmise et déformée ce qui était la tradition originelle. Autant dire que nous ne sommes pas au bout de nos recherches ! Il nous semble possible toutefois de prendre en compte cette hypothèse comme correspondant à la base de l'Atlantide sur l'Ancien Monde (en conservant l'idée d'une Atlantide principalement caraïbe ou méso-américaine donc). Une colonie atlante en quelque sorte... Qu'en pensent les lecteurs ? Réagissez vous aussi à cette hypothèse! Les meilleures contributions seront publiées ici-même.
L'hypothèse
d'Emilio Spedicato: Dans la liste des participations à la Conférence internationale ATLANTIS 2005 on trouve "Atlantis in Quisqueya" d'Emilio Spedicato. On savait que ce savant italien (de l'Université de Bergame) développait depuis de nombreuses années des théories fort intéressantes sur l'Atlantide et sur sa destruction par un objet céleste, mais le mot "Quisqueya" est apparu récemment dans sa théorie. Après de rapides recherches, il s'avère que ce vocable ne recouvre rien d'autre que l'île d'Hispaniola: c'en est le nom pré-colombien dans la langue des Indiens Taïnos et ce nom signifie "mère de toutes les terres". La théorie reste donc à peu de choses près la même que précédemment. Nous en profitons pour résumer ci-dessous la théorie du professeur Spedicato, (théorie pour laquelle nous ne cacherons pas que nous avons la plus haute estime...):
— les caractéristiques géographiques d'Hispaniola correspondent tout à fait à celles décrites par le Critias, excepté les dimensions de l'île et de la plaine irriguée. Cette divergence peut être expliquée par une erreur presque inévitable dans une tradition orale, ou très probablement dans la mémoire de Critias, qui a passé la nuit à essayer de se rappeler les détails de l'histoire reçue de son grand-père. Ainsi la taille de l'Atlantide (de l'empire) est devenue la taille de l'île, alors que la taille de l'île, qui peut être presque exactement inscrite dans un rectangle des dimensions données, devenait la taille de la plaine irriguée.
On voit que cette remarquable théorie mériterait toutefois d'être approfondie et complétée: quel type de société ? quel type de navigation ? quelles colonies en Europe (et pourquoi pas l'Irlande justement ?) ? etc... Espérons que cela se fera un jour... Mais telle qu'elle est, elle nous semble constituer une base de travail solide pour des réflexions fécondes.
JUIN 2005: Robert Sarmast (http://www.discoveryofatlantis.com/index.html) a lancé une section réservée aux membres sur son site web officiel. Les personnes intéressées par les mises à jour sur ses résultats pendant l'expédition de l'année dernière devront payer 20 $ par mois pour recevoir l'information. (esprit mercantile, quand tu nous tiens....) Sarmast, qui est revenu à Chypre, prépare actuellement sa deuxième expédition avec un ROV (Remote Operated Vehicle - véhicule actionné à distance), un robot qui descend en profondeur pour filmer les structures qu'il dit avoir trouvées l'an dernier. (voir Actu 4°T 2003 , Actu 2°T 2004, Actu 4°T 2004)
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