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L'épopée atlante
((( En suivant le Serpent à Plumes )))


Plan

 

Difficile quête d'indices dans cette partie de l'Empire!...

[ 1. Préambule américain ] . [ 2. L'inévitable Quetzalcoatl ] . [ 3. Autres traces ?]

 

 


1. Préambule américain

Si, comme on l'a vu dans nombre de ces pages, la zone atlantéenne la plus probable doit être cherchée aux abords des Caraïbes, on ne comprendrait pas qu'il ne se trouve aucun indice de présence atlante en Amérique. Certes, le Gulf Stream et autres courants de l'Atlantique nord permettent de façon inattendue de justifier parfaitement des traces en Europe et en Afrique du nord, mais on comprendrait difficilement qu'il n'y ait pas de signe dans une zone si proche et dépendant, au moins en partie, de l'Empire supposé de Poséidopolis!...

Remarquons tout d'abord que les vestiges des civilisations précolombiennes sont à analyser avec moult précautions. Ces cultures se sont (en gros) épanouies sur 2000 ans de -500 à +1500 ce qui n'en fait pas immédiatement de "bonnes" candidates pour des héritières directes de l'Atlantide.

Pourtant, dans le cadre de l'hypothèse d'une Atlantide caraïbe, les zones les plus proches de l'est du continent américain ( sud Etats-Unis, Mexique, Amérique centrale..., c'est-à-dire les terres bordant le Golfe du Mexique et la Mer des Antilles ) ne peuvent qu'avoir été intégrées à l'Empire.

"Et les voyageurs de ce temps-là pouvaient passer de cette île sur les autres îles et, de ces îles, ils pouvaient gagner tout le continent..."

Les nombreux auteurs qui ont voulu lier Atlantide, Egypte et Méso-Amérique (et ceci dès le XVI° siècle et la prise de conscience de l'existence d'un "Nouveau"-Monde) insistent sur ce qui leur semble des points communs et "oublient" de mettre en avant les trente siècles (3000 ans!) qui séparent certaines constructions égyptiennes et certaines constructions méso- américaines...

Car là est bien le problème, si déjà nous avons un éloignement très conséquent entre la disparition de l'Atlantide et les premières traces de civilisations attestées (civilisations mégalithiques, Mésopotamie, Egypte... ) l'écart chronologique est tel entre celles-ci et les premières traces de civilisation en Méso-Amérique que toute relation semble devoir s'être évanouie à jamais dans les brumes conjuguées du temps et du Popocatépetl ! ...

Autre problème, dans l'hypothèse du cataclysme brutal et planétaire (cf "Les glaces du Pléistocène" et "L'Atlantide engloutie") c'est la capitale atlante qui est principalement touchée en raison d'un possible impact proche. En conséquence, les zones voisines ont dû être "en première ligne" et subir également de très grands dommages. Donc bien peu de chance de trouver quelque chose de tangible, malgré les "découvertes" alléguées à Bimini ou à Cuba (au moins utiles pour le tourisme!...) mais après tout pas totalement impossibles ...

En résumé, il devrait y avoir des traces atlantes en Amérique, il serait même surprenant que l'on n'en trouve pas étant donné que ces zones faisaient logiquement partie de l'Empire ( étaient au cœur de l'empire même) . Cependant le cataclysme et la remontée des eaux a dû détruire une grande partie des témoignages directs. Nous devons donc chercher, là encore, des témoignages indirects.

 


2. L'inévitable Quetzalcoatl

Quetzalcoatl

(Quetzalcoatl, d'après le codex Borbonicus )

On n'a toujours pas retrouvé la patrie originelle des Aztèques qui n'est connue que par son nom. Pour tout chercheur d'Atlantide, ce lieu d'origine a vraiment une saveur particulière puisque nommé: Aztlan...

Quetzalcoatl, le Serpent à plumes, est le grand roi-dieu civilisateur des Aztèques (certains historiens pensent cependant que les Aztèques l'ont "emprunté" aux Toltèques). Son mythe raconte comment il est venu de l'est sur un fantastique radeau fait "de serpents entrelacés" (sic), comment il leur a enseigné l'usage de la charrue, l'art de l'irrigation, comment il leur a donné le maïs...

La tradition dit également qu'il leur a montré comment on file le coton et le chanvre. Les anciens récits disent que, grâce à lui, de beaux vêtements dorés ont remplacé les peaux de bêtes.

Par la suite, les maléfices de Tezcalipoca le contraignirent à quitter Tula. Selon des textes centre-mexicains et yucatèques, il serait parti fonder une autre capitale ( il aurait rejoint le pays appelé Tlillan Tlapallan - le "pays du noir, pays du rouge" - Ces couleurs étant celles employées pour tracer les pictogrammes, on peut comprendre qu'il a regagné le pays de la connaissance et du savoir). -

Il disparut en repartant en direction de l'est sur son curieux radeau. (On sait que la légende dit qu'il promit de revenir à la tête d'hommes pâles et barbus, ce qui servit bien Cortez…)

Pyramide de Chichen-Itza

Pyramide de Kukulkan-Quetzalcoatl, Chichen-Itza ( Mexique )

Qu'y a-t-il donc d'"atlante" dans les légendes de Quetzalcoatl? De prime abord peu de choses. Peut-être son retour (?) vers l'est, donc les Caraïbes, peut-être son aspect "civilisateur" , porteur de connaissances plus développées que celles des peuples qu'il visite tel un missionnaire... Cela ne suffit certes pas à en faire un atlante!

Et pourtant si on observe son "histoire" (qui se rapproche d'ailleurs beaucoup de celle de Viracocha en pays andin...) on est surpris par l'aspect "vécu" et "vraisemblable" de toutes ces légendes.

Des "dieux" (comme un peu partout dans ce site, ce terme est à prendre dans son sens évhémériste de personnages disposant d'une connaissance supérieure aux peuples qui les définissent ainsi.), des "dieux" donc sont venus en Méso-Amérique et en Amérique du Sud, ils ont tenté d'éveiller à la civilisation les peuplades qui y vivaient, leur laissant les grandes lignes d'un "programme de travail" pour "évoluer", puis ils sont repartis. Ce schéma s'applique aussi bien à Quetzalcoatl (et ses accompagnateurs) qu'à Viracocha (et ses accompagnateurs).

D'où venaient-ils et que venaient-ils chercher?

L'hypothèse d'une visite de descendants d'atlantes nostalgiques à la recherche de leurs racines est-elle envisageable ? Le saurons-nous un jour?

 


3. Autres "traces"

LA "TERRE SANS MAL"

Selon la cosmologie des Indiens de la région amazonnienne, les Tupi-Guarani, la première terre fut créée puis détruite, par l’incendie et le déluge universels, avec la première humanité qu’elle portait. Cette terre, la seconde par conséquent, également imparfaite, est aussi vouée à la destruction. Le seul moyen d’échapper au cataclysme imminent est de découvrir le chemin de la Terre sans Mal, Terre des dieux et des ancêtres où le maïs pousse tout seul et où l’on ne meurt pas, lieu où le héros civilisateur s’était retiré après avoir créé le monde et apporté aux hommes les connaissances nécessaires à leur survie. Toutes les pratiques religieuses sont tournées vers cet objectif: les prières, où l’on demande aux dieux de dévoiler le chemin; le jeûne et la danse, destinés à alléger le corps et à rendre plus aisée sa migration «au-delà de la mer» où, disent-ils, se trouve la Terre sans Mal.

 

EL CANDELABRO

Dominant la baie de Paracas, à 260 km au Sud de Lima, non loin du port de Pisco, ce gigantesque géoglyphe qui appartient au système des tracés mystérieux (comme les proches lignes de Nazca), a cette particularité d'être creusé dans le sable meuble d'une grande dune. Sa hauteur est de 183 m. La largeur du fossé central est de 5m , sa profondeur oscille entre 50 et 60 cm. Traditionnellement connu sous le nom de "Candélabre des Andes" , on ignore à quelle époque et par quelle culture il fut tracé dans le sable (En raison de la quasi absence de vent et de pluie, son tracé semble immuable.). Le géoglyphe, par temps clair, se voit de la pleine mer à une vingtaine de kilomètres. Ce tracé, on en conviendra aisément, ne ressemble à rien de connu.

El Candelabro
dessin du "chandelier des Andes"

Si Poséidon est incontestablement le dieu atlante par excellence, on ne peut que considérer son attribut principal comme un symbole atlante.

Le trident, ou, plus exactement, un signe "divin" faisant penser à cet objet que les hommes appellent un trident, peut donc être considéré comme faisant également référence à l'Atlantide...

Est-ce le cas ? Ce signe visible au loin aurait-il pu être une marque, une enseigne indiquant au voyageur qu'il s'approchait d'un territoire contrôlé par des Atlantes?...

 

CALIXTLAHUACA

Le site archéologique de Calixtlahuaca situé à 75_ km de Mexico City est un des principaux centres de la culture Matlazinca dont la photo ci-contre montre le principal monument: un temple dédié au dieu Quetzalcoatl sous sous aspect Ehecatl (dieu du vent) Comme à Tenochtitlan ou à Cuicuilco (centre d'une civilisation mal connue située au sud de Mexico et s'étant développé de ~500 à 200) les temples consacrés à Quetzalcoatl sont des pyramides circulaires à gradins dont le plan semble bien inspiré par le tracé d'une triple enceinte...
temple du dieu du vent

 

 
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